Dans une dynamique de quête de sens, Sandrine Rousseau a rapidement eu la nécessité de comprendre le monde à partir d’expériences vécues, par opposition aux idées reçues. Après des études de marketing, elle quitte la France et travaille au Centre d’Art de Plymouth en Angleterre. C’est là qu’elle découvre la photographie et s’initie aux techniques de laboratoire, avant de poursuivre des études de photographie au Plymouth College of Art & Design. 

Dans sa recherche de l’essentiel, elle s’inspire de ses lieux de vie et s’interroge sur la relation que nous entretenons avec le temps et l’espace dans le contexte d’un système économique globalisé. De l’Angleterre à la Chine, et finalement aux Pyrénées ariégeoises, elle réalise des documentaires photographiques participatifs inspirés par les différents modes de vie qu’elle y rencontre. Plus récemment, le Maroc, pays dont l’imaginaire de son enfance s’est nourri des récits familiaux, est devenu une source d’inspiration majeure. 

Sandrine Rousseau utilise l’appareil photographique comme outil d’exploration simultanée du monde extérieur et de son monde intérieur. Une synergie s’installe alors entre ses deux univers qui aboutissent à une production apparemment abstraite bien que directement extraite de son environnement. Elle nous invite à voyager dans un univers très personnel dont le graphisme épuré, les lignes simples, les fines textures, et les couleurs soigneusement sélectionnées se veulent l’expression métaphorique d’un univers intérieur formulé en corrélation avec son positionnement au monde.

La photographe, représentée par la Galerie 127 (France et Maroc) a exposé sa série « Résonances » durant l’édition 2021 de Paris Photo. Le travail de Sandrine Rousseau fait partie de diverses collections privées. La collection JP Morgan Bank a fait l'acquisition du triptyque "Harmonie" lors de l'édition de Paris Photo 2021.